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NOTRE HISTOIRE : 

Oppède le vieux village

 

Quand un artiste musicien rencontre un lieu dont il devient amoureux

des Semaines Musicales du Luberon,

aux Concerts au Coucher de Soleil…

 

 

"Lorsque dans les années soixante dix, Ivry Gitlis, violoniste virtuose mondialement reconnu et Cyril Diederich, jeune chef d’orchestre récent lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, envisagent d’organiser un festival de musique dans un lieu magique, ce dernier était loin d’imaginer qu’il allait fouler une terre riche d’un passé habité par les muses :
 

Oppède-le-Vieux où, compagnons de France, chantiers de jeunesse et communautés artistiques ont bâti durant les années de guerre (1940-1945) une cité harmonieuse.


Nombre de sculpteurs, fresquistes et peintres rejoignent les élèves en architecture des Beaux-arts de Paris pour se fédérer autour du grand architecte Bernard Zehrfuss et créer le groupe d’Oppède.

Parmi tous les arts défendus la musique est déjà présente : un piano et un violoncelle résonnent dans l’ancienne mairie habitée par Henri Aubanel, comme une ruche laborieuse et animée qui accueillera tous les villageois dont ceux des hameaux voisins.

 

Les Semaines Musicales du Luberon naissent alors sous la direction artistique du Maestro Cyril Diederich avec l’idée de rassembler chaque été de jeunes musiciens avides de retrouver leurs aînés et prit tout son sens au regard d’un public qui répondit immédiatement présent. Les plus grands solistes du moment eurent plaisir à venir offrir leur talent au service de la musique.

Le village entier s’est mis pendant plus de 10 ans en participation pour accompagner la petite « troupe de Molière » dans l’organisation des concerts au pied des remparts, déplier les chaises, coller les affiches, monter les gradins et préparer les repas à l’auberge jusqu’à accueillir au café local les concerts de minuit, improvisés pour un public touché par la grâce du lieu et l’exception de ces soirées.

 

Des carrières des Taillades à l’église de Bonnieux en passant par la place de la mairie de Ménerbes sans oublier les terrasses de Roussillon et l’église de Goult, les concerts s’approprient tous les décors naturels de la région.

Les Semaines Musicales du Lubéron perdureront jusqu’en 1984, date à laquelle Cyril Diederich sera nommé à la direction musicale et artistique de l’Orchestre et de l’Opéra National de Montpellier, poste qui ne lui permettra plus de poursuivre ses activités festivalières.

 

Quelques années plus tard, ayant toujours gardé en lui la nostalgie de ces années de concerts au pied des remparts d’Oppède et très touché par la beauté et la restauration de la Collégiale Notre-Dame Dalidon, le Maestro eut l’idée de faire vivre ce lieu unique et magique en proposant à Alain Deille, maire à l’époque, d'y produire à nouveau des concerts de musique de chambre.

L’enthousiasme fut immédiat à l’heure même où le village venait d’être nommé site patrimonial remarquable. Cheminer sur la calade restaurée pour atteindre à la fin du jour ce magnifique édifice, fleuron du patrimoine communal, devait pouvoir séduire à nouveau un public, pour vivre hors du temps des moments musicaux d’enchantement.

Tout naturellement le nom des Concerts au coucher de soleil apparut comme une évidence pour créer ce nouveau projet au delà de l’éphémère.

Les plus beaux airs de musique sacrée et d’opéras au crépuscule furent alors le « dessein » artistique de Cyril Diederich afin de proposer une programmation originale et de qualité dans les deux lieux que sont « le lieu sacré de la Collégiale » et « le lieu profane de son parvis ».

 

Sa vocation de chef d’orchestre lyrique le mène tout naturellement à imaginer réaliser un cycle d’opéras.

En effet, très tôt dans son enfance il assistait aux répétitions et aux représentations des opéras du tout jeune festival d’Aix en Provence, qui, comme chacun sait, deviendra l’un des plus prestigieux

 

 

festivals de musique classique en Europe à vocation mozartienne. Il souhaite retrouver à Oppède cette émotion en faisant vivre à nouveau ce mélodiste exceptionnel, l’enfant prodige qu’est Mozart, sa musique étant un concentré d’émotions et son œuvre immense.

Vingt deux opéras, voilà de quoi ouvrir les Concerts au coucher de soleil à de longues années consacrées au divin Mozart.

 

Les liens tissés avec Jean-Pierre Gérault, nouveau maire de la commune et son équipe, ont trouvé évident de poursuivre le festival aux côtés des artistes en défendant l’Opéra pour tous.

La justification d’être encore aujourd’hui adepte de l’art vivant, dans un monde bousculé, prend tout son sens pour conserver l’âme du vieux village et en faire battre son cœur musicalement.

 

La musique de Mozart est universelle, elle s’adresse aussi bien aux enfants qu’aux adultes et tout autant aux cinéphiles et aux passionnés de littérature. Elle offre du rêve aux égarés comme aux gens heureux dans ce vivre ensemble qu’il nous faut tout simplement préserver.

 

Les Concerts au coucher de soleil ont à cœur de défendre cette mixité ; des ponts se sont spontanément construits avec la médiathèque, La Strada et l’école de la commune afin d’étendre un travail de pédagogie et de découverte autour de la musique.

Chaque saison conférences, stages et projections de films en lien direct avec l’Opéra choisi permettent de retrouver l’essence même des sons et des silences.

 

Nous rejoignons Platon « La musique donne une âme au cœur et des ailes à la pensée »
ainsi que Sacha Guitry quand il nous dit « Lorsqu’on vient d’entendre Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui ».

 

Et pour garder le sens du devoir de transmission, Cyril Diederich tient à inviter chaque saison de jeunes solistes issus de la nouvelle génération et à leur offrir l’occasion d’interpréter leur premier concert, leur premier grand rôle.

 

Si la fragilité d’un financement est sans cesse en recherche, la volonté d’une équipe soudée porte ses fruits et la réponse du public enthousiaste, fidèle n’hésitant pas à braver les quelques petites contraintes de stationnement et de marche pour atteindre le site est le plus beau cadeau qui puisse être offert aux artistes.

La motivation et la présence de nombreux bénévoles sont parallèlement comme une communion indissociable à la réalisation de ces soirées pour les rendre magiques.

 

Amis musiciens et solistes de grand talent, chanteurs lyriques confirmés ou en devenir, tous répondent chaque année présent à l’invitation du Maestro et apportent avec foi leur fraîcheur, leur spontanéité et leur passion."

 

Que vive la culture, l’art et le partage.

Cyril Diederich

 

Extrait du livre édité par Regards en Luberon
« Oppède Chemin faisant… » Danielle et André Barthée, Maurice Camus

 

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NOS VALEURS : 

Formation – Transmission

 

 

Pour la septième saison, les Concerts au coucher de soleil engageront de jeunes talents découverts par Cyril Diederich à l’occasion des concours de chant au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, et des concours internationaux tels les Saisons de la voix de Gordes, les Voix Nouvelles, Marmande…
 
En effet pour garder le sens du devoir de transmission, le Maestro tient à inviter, chaque saison, de jeunes solistes issus de la nouvelle génération et à leur offrir l’occasion d’interpréter leurs premiers grands airs d’opéras.


Nous avons déjà accueilli depuis 6 ans :


Lyriel Benhameur, soprano lyrique - elle reçoit plusieurs prix d’académie et concours, notamment celui de Gordes en 2021. Poursuivant la vie de ses premiers rôles, elle créé actuellement son premier spectacle mêlant arts visuels et mélodie française.


Maud Bessard-Morandas, jeune soprano colorature - elle obtient son master de direction de chœur et chante régulièrement au sein de chœurs professionnels. Elle présentera son master de chant lyrique à la haute école de musique de Genève en juin prochain.


Camille Bordet, mezzo-soprano - lauréate de la fondation Royaumont, elle obtient un prix au concours de mélodie de Gordes en 2021. Elle évolue dans différents répertoires dont la musique baroque et se forme à la langue persane.


Marine Chagnon, mezzo-soprano – après un master au Conservatoire National Supérieur de Paris, reçue avec mention très bien, elle intègre la prestigieuse Académie de l’Opéra de Paris en 2022 au sein de laquelle elle interprète ses premiers grands rôles. Parallèlement elle enregistre son premier disque sur les plus belles mélodies suédoises, distingué par la critique avec 5 diapasons. Elle vient d’être nommée « révélation artistique lyrique » aux Victoires de la Musique 2023.


Olivier Dejean, basse - il a remporté le prix « mélodie contemporaine » du concours international de mélodie française de Toulouse, ainsi que celui du concours de mélodie française de Gordes. Il obtient également le 1 er prix Homme du concours international de Vivonne.
 
Adrien Fournaison, baryton-basse - membre de l’Académie Jaroussky, il remporte le prix de la mélodie contemporaine du concours de Toulouse en 2021. Il évolue dans le lied et l’oratorio ainsi que vers des rôles d’opéra baroques et contemporains.


Eléonore Gagey, mezzo-soprano colorature - elle est lauréate de la Fondation Royaumont et de la Fondation Dénéreaz. Elle fait ses débuts à l’opéra et sera prochainement Carmen dans un nouvelle production à l’étranger.


Léopold Gilloots-Laforge, contre-ténor – Il est lauréat de plusieurs concours internationaux et défend le répertoire contemporain. Il participe à de nombreuses master-class et vient de faire ses débuts à la Philharmonique de Paris.

Gilen Goicoechea, baryton - iil est lauréat du concours des Voix Nouvelles en 2018. Déjà engagé en 2019 pour Don Quichotte et Cosí fan Tutte et en 2020 pour interpréter Papageno aux Concerts au coucher de soleil en 2019, il est Leporello dans l’édition 2021 du festival, interprète Gugliemo dans Così fan tutte en 2022 et sera Figaro en 2023.


Gabriel Jublin, contre-ténor, il collabore depuis à de nombreux festivals baroques à Vienne, Berlin, Versailles, Anvers, Amsterdam et participe à ses premiers enregistrements aux éditions Ambronay et Mirare.

 

Inna Kalugina, soprano lyrique - de master classes en masters, Inna participe activement à la fondation culture ukrainienne avant de rejoindre la France et est invitée aux concerts des solstices d’été et des concerts au coucher de soleil durant deux ans. Actuellement en résidence en Italie, elle se présente à de nombreux concours et souhaite poursuivre sa voie dans l’opéra.


Anara Khassenova, soprano - d'origine kazakhe, elle obtient sa licence de chant au CRR de Boulogne-Billancourt et sa licence de musicologie à la Sorbonne en 2018. Membre de l'académie Philippe Jaroussky, elle se produit à la Seine Musicale, à la Philharmonie de Paris et à la Chapelle Royale de Versailles.


Kiup Lee, ténor - il remporte de nombreux concours de chant en Corée du sud. Il rejointe l’académie de l’Opéra de Paris en 2019 et poursuite un début de carrière prometteur.


Mathilde Lemaire, soprano - elle est lauréate de nombreux concours et son répertoire incluse de nombreux rôles mozartiens. Sa discographie comporte aujourd’hui plus de 35 enregistrements de musique sacrée et religieuse.


Yeong Taek Seo, ténor – Il débute à Séoul avant de rejoindre le conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il affectionne le répertoire d’oratorio et sa voix de ténor léger lui permet d’aborder sur scène des rôles particuliers.


Léo Vermot-Desroches, ténor - il a été intégré récemment à l’Académie Philippe Jaroussky et poursuit sa carrière au sein de différents ensembles et productions dont l’Opéra de Massy, celui de Tours, de Vichy et de Saint-Etienne.
 
Ces artistes sont accompagnés en répétitions par le chef de chant Sylvain Souret et en concerts par les solistes du Paris Symphonic orchestra, tous membres et solistes des grands orchestres français nationaux (Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre Philharmonique de Paris, Orchestre de l’Opéra de Paris), sous la direction du Maestro Cyril Diederich.
 
La saison 2023 accueillera Océane Champollion, Clémence Danvy, Emy Gazeilles, Diego Godoy, Cécile Madelin, Alexander Ivanov, Gilen Goiceachea, Mathieu Gourlet, Kiup Lee.

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